Mal di mare

Dans un registre onirique d’un rituel d’adoration à la divinité de la mer, de douces vagues se fusionnent à un corps noir. Après le calme, la tempête : le rêve ancestral cède sa place au cauchemar récurrent d’un artiste, mettant en évidence toute son impuissance face à la violence vécue par ses ancêtres. Voici le prélude de cette œuvre à la fois puissante et provocante qui se déploie par la suite en film-performance spontané, témoignant d’un autre type de violence, cette fois-ci ancrée dans le racisme systémique de notre époque. Avec son téléphone à la main, João Vieira Torres sillonne, tel un fantôme, une exposition de la Biennale de Venise, dénonçant le white gaze et la suprématie blanche dans le milieu des arts par le biais d’une simple question à laquelle personne n’ose répondre.
— Équipe de rédaction

Avec le soutien du Consulat général de France à Québec

compétition : Compétition internationale courts et moyens métrages

Seasick