Ce film bouscule par son approche frontale qui souligne la difficulté de cohabiter. Le malaise d’une société à accepter la vie en marge est ressenti des deux côtés de la caméra. Une caméra subjective, qui joue avec les codes du réel et de la fiction. Réalisé comme un documentaire choc et joué par des toxicomanes, Quiconque meurt, meurt à douleur met en place un dispositif d’autoreprésentation qui accentue la véracité. Sorti un an avant Blair Witch Project, le film de Morin est un tour de force qui en a secoué plus d’un·e.
Cette séance est présentée gratuitement dans le cadre du volet anniversaire Doc-à-doc : 25 ans de rencontres.
— Simon Plouffe
La diffusion de la copie restaurée est possible grace à Éléphant : mémoire du cinéma québécois
Présenté par Télé-Québec
Quiconque meurt, meurt à douleur
- Pays : Canada (Québec)
- Année : 1998
- V.O : français
- Durée : 90 MIN
- Image : Jean-Pierre St-Louis
- Montage : Lorraine Dufour
- Production : Lorraine Dufour
- Musique : Guy Leblanc
- Conception sonore : Marcel Chouinard
- Conception sonore : Louis Dupire
Requiem pour un beau sans-coeur (1992)
Yes Sir! Madame... (1994)
Journal d'un coopérant (2009)
Le Problème d'infiltration (2017)
7 paysages (2022)