Au début des années 1970, Carlos Ferrand travaille comme directeur de la photographie pour le gouvernement révolutionnaire militaire du Pérou. Ce court métrage, réalisé par le cinéaste un peu plus de 45 ans plus tard à partir de matériel en super 8 noir et blanc tourné dans ce contexte, propose un voyage dans un passé intemporel. Véritable spectacle en plein air, entre le trafic et les matchs de foot, le quotidien de ce groupe de mécaniciens de rue est capté par une caméra soignée. La conception sonore adroite, empreinte d’une poésie impressionniste, orchestre parfois un glissement des sons vers une musicalité concrète. Mecánicos piratas de Lima, œuvre ethnographique sensible, apparaît ainsi comme un hommage où le réalisme côtoie artistement l’onirisme.
— Équipe de rédaction

Carlos Ferrand participera aussi à un échange avec Sylvain L'Espérance le 22 novembre dans le cadre du volet anniversaire Doc-à-doc : 25 ans de rencontres.

compétition : Compétition nationale courts et moyens métrages

Mecánicos piratas de Lima