Le premier long métrage du réalisateur philippin Joseph Mangat est une immersion dans les coulisses d’un établissement d’articles religieux près de Manille, capitale des Philippines, le seul pays asiatique à prédominance catholique. Ce film choral sillonne l’édifice qui sert à la fois de manufacture et de commerce, à l’écoute des employé·e·s soumi·e·s à des conditions de travail précaires pour fabriquer des objets d’adoration. Parmi ces travailleur·euse·s, plusieurs appartiennent à la communauté LGBTQ+ et sont eux et elles-mêmes chrétien·ne·s, ce qui vient ajouter une couche singulière à cette mosaïque. Divine Factory dépeint ainsi un microcosme d’une société et ses contradictions, s’intéressant à la complexité de la relation entre la foi et le capitalisme.
— Équipe de rédaction

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